jeudi 26 mai 2011

Tony Cragg au Louvre: exposition prolongée

Tony Cragg expose neuf sculptures au Louvre, à l'occasion de l'exposition de l'Allemand Franz Xaver Messerschmidt
Le sculpteur anglais a investi la cour Marly et la cour Puget, où sont exposées les collections de sculpture française des XVIe et XVIIe siècle.
Une de ses oeuvres est par ailleurs installée au coeur même de la pyramide (exposition prolongée jusqu'au 4 juin)
   
Tony Cragg, Elbow, 2008, Grâce au soutien de Maybach, Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac, Paris / Salzburg
Photographie : Antoine Mongodin / musée du Louvre 2011 - ADAGP 2010

Versus, une sculpture de bois rouge, a été posée sur la colonne centrale de la pyramide, à un endroit qui avait été conçu pour accueillir une œuvre contemporaine. Constituée de strates palpitantes, cette œuvre est une « forme énergétique », selon l’artiste, Du bas, elle projette sa forme rouge sur le ciel bleu. Au niveau de la cour, elle est entourée des eaux du bassin.

Tony Cragg, Versus, 2010, Grâce au soutien de Maybach, Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac, Paris/Salzburg, Photographie: Antoine Mongodin, Musée du Louvre 2011 - ADAGP 2010De couleurs, de tailles et de matières différentes, six sculptures récentes de Tony Cragg dialoguent dans la cour Marly avec les sculptures classiques françaises. Elles présentent des formes mouvantes quand on tourne autour.

Le zigzag Elbow, comme un nuage de couleur claire, s’intègre parfaitement dans le décor de pierre.

Comment exprimer l’énergie d’un corps ? C’est, pour le sculpteur, une préoccupation de la sculpture. Il semble avoir réussi avec Runner (2009), double zigzag dont les éléments alternent.

Pour dire la dynamique du corps, Tony Cragg explique qu’il part de l’intérieur et qu’il ajoute des « couches successives », citant son Manipulation (2008), sorte d’énorme poulpe de bronze noir.

En 2008, Tony Cragg avait présenté au Belvédère à Vienne des sculptures dont le point de départ était des visages, en dialogue avec les têtes de Franz Xaver Messerschmidt (1736-1783). C’est à l’occasion d’une exposition Messerschmidt aussi qu’il expose au Louvre.

Dans la cour Puget, il présente deux œuvres d’acier ajouré, une tête posée à terre (Sharing) et une grande figure, Ferryman, constituée de l’enroulement d’un tube « transparent ». Avec cette dernière œuvre, l’artiste voulait « que le regard crève la surface : ce sont les formes internes qui créent les formes externes ».
Les têtes de caractère de Messerschmidt
Franz Xaver Messerschmidt, Un scélérat, 1771-1783, Vienne, Belvedere
Le Louvre présente 21 des 49 têtes connues du sculpteur allemand Franz Xaver Messerschmidt (1736-1783).

Ce portraitiste né en Bavière, a commencé à sculpter des têtes en 1771 à Vienne. Il y réalise des bustes du couple impérial et de personnalités des Lumières viennoises. Mais, souffrant de troubles psychiatriques, il est exclu de l’Académie des Beaux-Arts.

Messerschmidt se met à créer ses fameuses « têtes de caractère », à travers lesquelles il décrit toutes les expressions humaines possibles : L’homme qui pleure comme un enfant, Un vieux soldat grincheux, Le doux sommeil paisible. Mélange d’hyperréalisme et d’expressionnisme, ces têtes ont été baptisées après sa mort. L’une bâille, une autre rit sournoisement, une autre encore, crispée, « souffre de constipation ».

Comme pour exorciser ses angoisses, l’artiste se met devant un miroir et se pince, pour saisir ses propres grimaces.

Les têtes de caractère de Messerschmidt sont parfois créées en série, avec des différences quasi imperceptibles. Elles n’ont jamais été vendues, malgré les offres généreuses qu’on lui a faites. Elles l’ont accompagné tout le long de sa carrière, alors qu’il continuait ses portraits de commande.


Tony Cragg, Figure Out/Figure InMusée du Louvre, Pyramide et aile Richelieu, Cour Marly et Cour Puget,
Franz Xaver Messerschmidt, Aile Richelieu
Tous les jours sauf mardi: 9h-18h

nocturnes mercredi et vendredi jusqu'à 22h
Accès avec le billet d'entrée du musée, 10€, gratuit pour les moins de 18 ans
l'exposition est prolongée jusqu'au 4 juin

                                                          LIU jiejing 10277114

Edouard Manet et la modernité au Musée d'Orsay

                                   Le Torero mort, 1864-1865 Huile sur toile Washington, The National Gallery of Art
                                         © Widener Collection, Image courtesy National Gallery of Art, Washington             










Dans cette exposition, Édouard Manet présente 84 œuvres.

Édouard Manet est né le 23 Janvier 1832 à Paris.il est un peintre français majeur de la fin du 19ème siècle. Il est un peintre d’histoire, mais il est surtout considéré comme le père de l’impressionnisme, mais n’a jamais participé à des expositions sur ce mouvement. Il décline même une invitation à la première exposition impressionniste de 1874.Manet n’est pas insensible à la façon de peindre des jeunes artistes qu’il fréquente : sa touche se fait plus claire et sa façon de faire scintiller la mer fait forcément penser à leur nouvelle façon de peindre. Un Bateau en mer, soleil couchant est comme un clin d’œil à Monet, qu’il connaît bien. Il a été influencé par les peintures de Monet, Van Gogh, Cézanne ainsi que de nombreux artistes émergents. Manet a lui aussi influencé des artistes avec son style de peinture en Espagne et au Japon. Il utilise des couleurs claires et abandonne les couleurs sombres.
Dans les années 1870-1880, il s’intéresse à la société de son époque, des brasseries au beau monde, « la Serveuse de bocks », des femmes élégantes dans des robes blanches froufroutantes, au milieu des fleurs et de la verdure. L’intérêt de ce républicain convaincu pour l’actualité politique se retrouve aussi dans son art.



 
Édouard Manet Amazone / l'été, 1882 Huile sur toile, 74 x 52 cm Madrid, Fondation Thyssen-Bornemisza© Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid

Édouard Manet Le fifre, 1866 Huile sur toile, 1,61 x 0,97 m. Paris, Musée d'Orsay© Musée d'Orsay 





Manet, inventeur du moderne, Musée d'Orsay, 1 rue de la Légion d'honneur, 75007 Paris
tous les jours sauf lundi, 9h30-18h, le jeudi jusqu'à 21h45 et soirées exceptionnelles les samedis jusqu'à 20h
Tarifs: 10€ / 7,5€


SHU Chen  L3 Arts Plastiques N d'etudiant  10272864
Van Dongen au Musée d'art moderne
 
Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris expose Kees Van Dongen, fauve néerlandais et figure de l'art moderne
Avant la première guerre, Van Dongen expérimente ses couleurs à Montmartre puis à Montparnasse, où il fréquente l'avant-garde artistique, de Derain à Picasso. Il sera ensuite le portraitiste des années folles.

110 peintures, dessins et céramiques sont exposées au Musée d'art moderne jusqu'au 17 juillet 2011.

                           
                   Le Chapeau rose, 1907 © Musée Fabre de Montpellier, photo Frédéric Jaulmes © ADAGP, Paris, 2011                            

                              
    Kees Van Dongen Le Sphinx, 1925 © Musée d'Art Moderne de la ville de Paris/Roger-Viollet © ADAGP, Paris 2011
                                    
L'exposition s'est concentrée sur la période 1895-1931, la "bonne période de l'artiste", selon Sophie Krebs, co-commissaire de l'exposition. Sa créativité est alors au mieux, alors que, plus tard, Van Dongen a eu tendance à se répéter, se limitant à des portraits mondains.
Kees Van Dongen, Le Doigt sur la joue, 1910, Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam © ADAGP, Paris 2011Kees Van Dongen (1877-1968) est né dans une famille de la petite bourgeoisie et grandit dans un faubourg de Rotterdam. Son père dirige une malterie. Il fait des études artistiques et fréquente les cercles anarchistes et symbolistes. Il va pour la première fois à Paris en 1897 et s’y installe définitivement deux ans plus tard.

Au tournant du siècle, Van Dongen peint dans un style impressionniste le Sacré Cœur, le matin, dans une brume rose et jaune pâle, ou sous un grand ciel laiteux. Puis, sous l’influence de Signac, il peint des paysages pointillistes.

A partir de 1905, Van Dongen fréquente le Bateau-Lavoir, rencontre Derain et Vlaminck. Son style change, il se met à souligner ses figures d’un trait bleu ou rouge. Voisin de Pablo Picasso, il peint la compagne de l’artiste espagnol Fernande Olivier nue, un drap tenu sur la poitrine, l’œil dessiné d’un seul trait épais et la peau éclatant dans des teintes jaune, vert, rose.

Modjesko, un chanteur soprano travesti, saisi dans une lumière artificielle, est représenté dans des couleurs extravagantes : sa peau jaune vif est soulignée d’un trait rouge.

En 1910 Van Dongen voyage en Espagne et au Maroc où ses couleurs deviennent encore plus éclatantes. Il peint des femmes aux châles sophistiqués, des filles à la peau rouge et aux grands yeux soulignés de kohl.

Van Dongen, Fauve, anarchiste et mondainMusée d’Art moderne de la Ville de Paris, 11, avenue du Président Wilson; 75116 Paris, 01 53 67 40 00
Tous les jours sauf lundi et jours fériés, 10h-18, nocturne le jeudi jusqu'à 22h
tarifs: 10€ / 7,5€ /5€ (gratuit pour les moins de 14 ans)
du 25 mars au 17 juillet 2011
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LIU jiejing    10277114

mercredi 25 mai 2011

exposition de marc trivier










Exposition de Marc Trivier, photographies de 1980 à 2010.

L'oeuvre du photographe belge Marc Trivier fait l'objet d'une rétrospective à la Maison européenne de la photographie. Une centaine de ses photos y sont exposées, parmi lesquelles des portraits d'artistes ou d'aliénés côtoient de saisissantes images d'arbres et d'animaux.



Le photographe Marc Trivier est encore trop peu connu en France. Né en Belgique en 1960, il a pourtant été remarqué dès les années 1980 pour ses portraits d'écrivains et d'artistes.



On lui doit une impressionnante série de portraits : Michel Foucault, Nathalie Sarraute, Francis Bacon, Samuel Beckett... ou encore le portrait plus récent du poète palestinien Mahmoud Darwich, en 2008.


Pour réaliser ces portraits, le photographe suit toujours le même protocole : il fait généralement poser ses modèles chez eux, assis face à l'objectif. Au final, ses images en noir et blanc et en format carré sont toujours frappantes et dépouillées de tout artifice.


Par ailleurs, Marc Trivier a réalisé des portraits de patients d'hôpitaux psychiatriques, sans aucune mise en scène, aucun effet de lumière ou aucune dramatisation particulière. Il a aussi photographié comme s'il s'agissait de portraits des arbres solitaires et des animaux promis à l'abattoir.

Lorsque j’ai vu ses œuvres, j’ai constaté qu’il essaye souvent de représenter des traits irisés de visages, dans l’aplat grisâtre d’une main isolée. Il y a des lumières blanches sur fond très blanc, ou des jeux de lumière sont souvent utilisés.

C’est la première fois que je visite son exposition. Il fait de la photographie il y a 35 ans. Ses œuvres se centrent sur les incidents du quotidien, il met en scène le hasard et le paradoxe. Je pense que chez cet artiste, les frontières entre l’objet d’art et l’environnement du quotidien sont délibérément brouillées, que l’art et la réalité sont volontairement mélangés.



  
La Maison européenne de la photographie présente


du 9 février au 3 avril 2011





    SHU Chen  L3 Arts Plastiques N d'etudiant  10272864





Dans Un Monde Imaginaire

Je veux vous présenter une artiste qui j'aime beaucoup :


Rebecca Dautremer.





Rebecca une illustratrice française. J’ai fait sa connaissance quand je suis arrivée en France, il y a deux ans. Je sortais de l’école de langue française, je marchais dans la rue lorsque, tout à coup, un livre dans un magasin m'a attirée. C’était un livre d’illustrations de « Cyrano » et ce fut le premier livre je j’ai acheté ici.

Je suis allée au Salon Livre et Presse Jeunesse 2010, parce que Rebecca Dautremer était présente pour rencontrer ses admirateurs. Mais, ce qui était dommage, c’est qu’à cause de l’affluence, je n'ai pas pu obtenir la dédicace de ce livre.

L'histoire de Cyrano de Bergerac a été adaptée pour les enfants avec les magnifiques illustrations de Rebecca Dautremer. Elle a signé d’autres livres d'illustrations:"L’Amoureux","Une Petite Princesse","Journal Secret du Petit Poucet","Kérity""Alice au pays des Merveilles"......


Le style de dessins de Rebecca Dautremer est exquis et délicat, la couleur est pimpante, la nuance, unifiée. A ses débuts, elle a faisait des illustrations pour des enfants. Imprévisible, son public est aujourd’hui constitué de grandes personnes. Ses dessins nous donnent un sentiment nostalgique, mélangé à une touche d’humour. Elle excelle dans l’art de raconter des histoires sous des angles différents.



En plus de l'illustration jeunesse, Rebecca Dautremer travaille ponctuellement pour la publicité (parfums Kenzo)

C'est une créatrice d'un monde pur. C'est un moment exquis quand je regarde ses illustrations et j'espère partager ce sentiment avec le plus grand nombre de personnes.



Biographie de Rebbecca Dautremer[]

Passionnée par la photographie, elle se tourne d'abord vers le design et le graphisme en suivant des cours dans les années 1990 en atelier préparatoire, puis à l'ENSAD de Paris où elle entame le cursus "Graphisme".

C'est pendant ces études que Rébecca Dautremer commence à travailler en tant qu'illustratrice pour la maison d'édition Gautier-Languereau, où elle effectue de petits travaux tels que la création de coloriages ou de décalcomanies.

Dès sa sortie de l'école, en 1995, la maison d'édition Gautier-Languereau lui confie l'illustration d'un premier album, puis d'un second...

En parallèle, Rebecca Dautremer commence à travailler pour d'autres éditeurs, et gagne peu à peu en notoriété.

C'est à partir de 2003, avec l'album "l'Amoureux" qu'elle commence à développer son style, mais c'est grâce à la sortie de "Princesses oubliées ou inconnues" en 2004, que Rébecca Dautremer se fait réellement connaître.

Elle est l'épouse de Taï-Marc Le Thanh, auteur de plusieurs ouvrages qu'elle a illustrés



Site Officiel:

http://www.rebeccadautremer.com/
 
 
Tao Lili    L3 Arts Plastiques   (10275473)

Grand Objet au Grand Palais

MONUMENTA marque le retour d’Anish Kapoor à Paris, trente ans après sa première exposition dans la capitale. C'est une vraiment une merveilleuse exposition.





                               
Lorsque l’on entre dans la première partie de l’œuvre monumentale d’Anish Kapoor, l’impression est celle d’une sculpture monumentale au profil aérodynamique. Une succession d'ombres et de lumière rouge s'entrecroisent et donnent un sentiment impressionnant d'ombres dans un plan structural d'architecture en trois dimensions. On se sent comme dans un rêve surréaliste.
 

                                                  
En entrant dans la seconde porte, on peut voir toute l’extérieur de la sculpture, des grands objets simplifiés, des lignes simples et puissantes. Comme des aubergines géantes, en comparaison avec les visiteurs qui marchent autour, tellement petits. A travers le toit transparent du Grand Palais, les effets de son œuvre sont différents tous les jours en fonction des changements de lumière aux divers moments de la journée, ce qui modifie la perception des spectateurs tous les jours. Vous souvenez-vous du succès populaire du Cloud Gate de Chicago ? Ce nuage monumental, comme un miroir qui reflète les immeubles de la place à la manière de l’objectif grand-angle d'un appareil-photo.

On pourrait dire: « si ton cœur assez grand, il peut contenir tout le monde ». L'auteur de cette grande œuvre est Anish Kapoor, qui est véritablement l’un des plus importants sculpteurs d’aujourd’hui. Son travail a profondément renouvelé l’étendue des possibilités de la sculpture contemporaine, tant par sa maîtrise de l’échelle monumentale que par la sensualité colorée et l’apparente simplicité qui se dégagent de ses œuvres. Celles-ci contribuent à la fascination qu’elles exercent sur tous les publics comme le montre cette exposition.

L'œuvre qu'il a posé pour MONUMENTA est décrite ainsi par l'artiste: « Un seul objet, une seule forme, une seule couleur ». Il ajoute « Mon ambition est de créer un espace dans l'espace qui réponde à la hauteur et la lumière de la Nef du Grand Palais. Les visiteurs seront invités à entrer dans l'œuvre, à s'immerger dans la couleur et ce sera, je l'espère, une expérience contemplative et poétique ».





MONUMENTA 2011

Anish Kapoor

au Grand Palais

du 11 mai au 23 juin 2011
 
Tao Lili    L3 Arts Plastiques  N d'etudiant  10275473

mardi 24 mai 2011

MY WAY

Jean-michel othoniel

2 mars-23 mai 2011




MY WAY, première rétrospective consacrée a Jean-Michel Othoniel, retrace son parcours de 1986 à aujourd’hui, avec un ensemble inédit de quatre-vingts œuvres. Le titre de l’exposition provient d’une chanson interprétée par Frank Sinatra, qui fait écho au chemin solitaire et singulier emprunté par Othoniel à la confluence des différents mouvements de l’art d’aujourd'hui.

Jean-Michel Othoniel, né en 1964 à Saint-Étienne, fait ses études à Cergy dont il est diplômé de l’école nationale supérieure d’arts en 1988 avant d’être pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 1996. Artiste nomade, il aime parcourir le monde à la recherche de nouvelles techniques. C’est dans l’Italie des années 1990, qu’il à découvert l’obsidienne. Le mythe raconte qu’une fois poli, ce verre noir est le miroir de l’âme. Cette rencontre marque un tournant décisif de sa carrière. L’œil est bercé aux couleurs et aux contours d’un monde imaginaire immémorial, empruntant son répertoire iconographique à l’enfance, aux récits chevaleresques, fantastiques, mythologiques. « Entre légèreté et féerie, Jean-Michel Othoniel crée un monde dans lequel le temps est arrêté », dira la commissaire de l’exposition Catherine Grenier.






                le bateau de larmes,bateau,verre de murano metal

                                
                  Jean-Michel Othoniel, Le Noeud de Lacan , 
                                  2009  Verre miroite,metal


              SHU Chen  L3 Arts Plastiques  N d'etudiant  10272864




Cinq Etranges Albums De Famille

Cinq étranges Albums de Famille
Exposés au BAL du 14.01.2011 au 17.04.2011

Cette exposition est très amusante parce qu’il y a cinq étranges albums de famille.
Cinq artistes pris au jeu d’une exploration ambiguë et risquée de leur histoire familiale.
Cinq récits qui dissèquent les rites à la fois merveilleux et douloureux de l’adolescence, du couple et de la famille.
Cinq portes ouvertes et aussitôt refermées.
Cinq terrains connus, innocents, fusionnels, et pourtant frappés de l’étrange.


A Premiere vue,les photographies les plus limpides semblaient les plus etranges
-1965.1973-  Emmet Gowin





Ne en 1941, il porte le nom et le prénom de son père, il est dans une famille de pasteur, en Virginie du Sud, la famille d’Édith, sa femme rencontrée en 1964, vit recluse à Danville, Virginie. Enfants, objets, tantes, oncles, cousines, parents apparaissent dans des mises en scène symboliques, des atmosphères inquiétantes, fantomatiques. Ses photographies semblent capter un moment de possible basculement. Celui où l’univers clos de la famille pourrait devenir le lieu de sa propre folie.


L’album de famille de lucybelle crater
-1970.1972-
Ralph eugene meatyard



Le week-end, il photographiait ses enfants et sa femme dans mises en scène symboliques, souvent dans des lieux abandonnés.son œuvre inclassable est dominée par l’idée de révélation.

My sister
-2003- Erik kessels


My Sister semble, à première vue, un banal film amateur, tourne en super 8 dans les tonalités chaudes des années 70,la scène et idyllique et rien ne semble pouvoir la troubler.


les aventures de guille et belinda et le sens enigmatique de leurs reves
Alessandra Sanguinetti (1999-2010)







Il a photographié deux amies afin de raconter leurs histoires de 1999 jusqu’à 2010.Un film a été réalisé pour raconter l’histoire de leurs familles en 1999…quand elles sont 2 jeunes filles. Après les photos racontent sa vie pendant 10ans. Au début, les fillettes ont une dizaine d’années. Peu à peu, elles entrent dans le cadre de photographies, images fixes et grandissantes. On les voit terminer leur enfance, les signes de l’avenir pointent à leur insu. Elles ont 12, 15, 20 ans, se marient, allaitent, cessent de jouer, mais continuent de rêver. Certaines images sont prises sur le vif su quotidien, une douche dans une bassine en extérieur, une fête de village. D’autres sont construites, mises en scène, comme celle où les deux fillettes sont enterrées jusqu’au visage. Les cousines ne sont jamais sorties de leur village et ne le quitteront sûrement pas. Elles s’ancrent dans la terre et continuent leurs vies. 






Une exposition à voir jusqu’au 17 avril 2011 au BAL
6, impasse de la Défense
75018 Paris
www.le-bal.fr


      
  
SHU Chen  L3 Arts Plastiques N d'etudiant  10272864
     

jeudi 19 mai 2011

« Soyez artiste, soyez créatif »


Dans une (nouvelle) tentative de définition de « qu’est-ce que l’artiste ? », je poserai à mon tour une question : Artiste, est-ce être créatif ?
Pour tenter d’apporter un élément de réponse à celle-ci, commençons par définir le terme de  « créatif », et ce, à travers des termes qui lui sont annexes. Tout d’abord, « créativité » : capacité ou qualité par laquelle on aboutit à l’action de créer. Ensuite, « création » : chose issue de l’action de créer, autrement dit la chose créée. Peut aussi être considéré comme l’idée même du processus conduisant à créer. Mais peu importe. « Être créatif », apparaît dès lors comme le fait d’avoir la faculté ou la capacité de créer quelque chose, d’aboutir à une création. De fait, Artiste, est-ce être créatif ? Oui, certainement. On songe aisément à ces consignes lors des concours d’entrée aux écoles d’art (ou autres concours artistiques), où le seul mot d’ordre, formulé ou non, semble être : « Soyez créatif !» ou bien « Soyez original ! ». Suffit également de voir les lettres de motivation destinées à ces mêmes écoles d’art, où le leitmotiv même des gens voulant y entrer est : « créatif, créativité, création ». Voire « originalité ». Une ritournelle en soi. Bien que je ne comprenne pas trop le rapprochement entre créativité et originalité, « être créatif » semble vouloir signifier dans bien des cas « être original ». Enfin, hormis de poser la question « est-ce qu’artiste c’est être original ? », cela n’apporterait pas beaucoup de poursuivre ce rapprochement ou non-rapprochement, si ce n’est pour dire que l’idée même d’être créatif, est difficile à définir en soi. Poursuivons donc, en restant sur la définition établie plus haut. Une autre question me vient alors est : peut-on être artiste sans être créatif ? Au premier abord, ça me paraît difficile. Ou alors, c’est un artiste qui a perdu sa créativité, mais qui a, par conséquent, fait preuve de celle-ci auparavant. Le syndrome de la page blanche peut-être, voire une leucosélophobie qui empêcherait de produire quoique ce soit. Et puis, une autre question me vient : peut-on être créatif sans être artiste ? Oui ! Prenons un exemple : les gens de la publicité inventent parfois des choses ou ont des idées surprenantes, tout comme ils peuvent créer des concepts (publicitaires). Sont-ils artistes pour autant? Non. Ils le disent, voire le revendiquent, eux-mêmes : ils ne sont pas artistes et ne tiennent, bien souvent, pas à être considérés comme tel. L’idée est : « nous sommes créatifs, mais nous ne sommes pas artistes » ; alors même que des gens peuvent le penser. Pourquoi ? Parce que, comme en art, la créativité est dominante. Nous pourrions citer plein d’autres exemples et domaines où la créativité est amenée à s’exprimer : communication, édition, graphisme, design, parfois même au sein de l’entreprise lambda, à travers la secrétaire qui organise de nouveaux graphiques en choisissant telle ou telles formes et couleurs (même si là, ce serait très discutable). L’on pourrait ainsi voir dans le fait d’être créatif, la manifestation d’une certaine qualité artistique, plutôt qu’un critère unique et déterminant en soi, d’autant plus que la créativité ne conduit pas forcément à produire un objet qui serait considéré comme de l’art.
Il faut alors considérer le fait « d’être créatif » comme une des qualités, du moins capacités, de l’artiste. Capacité, qui ne permettrait pas de définir à elle seule et en elle-même ce qu’est l’artiste. Elle serait en cela un élément de réponse à inclure dans la définition de l’artiste. Autrement dit, la définition de l’artiste serait : « Artiste : n. Personne créative, plus ou moins exubérante… » ; voilà où j’en suis. Vous l’aurais compris, tout ceci est (encore) loin d’être exhaustif. 
  

- Baudriand -

mercredi 18 mai 2011

 Fabien Hérelle


Né en 1981 à Fontenay-sous-Bois, Fabien Hérelle vit et travaille à Paris.

Jeune diplômé des Beaux-arts de Paris, ancien pensionnaire de la prestigieuse Casa Vélasquez à Madrid, Fabien Hérelle impressionne par son style réaliste et minutieux, et sa sensibilité qui lui permet d'ouvrir avec art et humour sa boîte de Pandore.
Du haut de ses 28 ans, il épate par la maturité de son dessin avec ses sujets candides, grotesques absurde ou irrévérencieux tout droit sortis de l'enfance. Si le jeune artiste a une obsession quasi maniaque du détail, c'est la précision de son trait renforcé par l'emploi de l'encre de chine noire qui impressionne le plus. En 2002, Fabien part à la découverte de la Chine. Grâce à une bouse d'échange, il va pouvoir séjourner quatre mois à l'Académie des Beaux-arts et faire la connaissance d'un maître chinois qui l'invite à une vision, plus intime et subtile de la réalité.
Plusieurs étés à travailler dans des centres de loisir, lui ont permis de constituer un réservoir de souvenirs, de longuement écouter et observer.
De ces échanges, il apprend à retoucher ses dessins d'enfance, conservés précieusement dans les tiroirs d'un vieux meuble familial.
Il se réapproprie ses croquis et y incorpore de nouveaux personnages, afin de détourner avec humour le sujet et le style mal dégrossi de son trait d'enfant.
Dans ses œuvres récentes, on le découvre en train de se faire dévorer par des moutons géants, ou menacer par d'étranges et anthropomorphiques moquettes à doigts. Fabien Hérelle couche sur le papier ses mauvais esprits, ses monstres et ses peurs infantiles. Vêtu invariablement d'un pantalon de pyjama, signe ostensible que la perception du monde se fait par le rêve, le garçon aux traits d'adultes nous entraine avec lui dans un périple fantasque à travers son imaginaire.
Son style à la fois très minutieux et onirique fait la particularité de son œuvre, dans laquelle il se représente dans des situations énigmatiques ou inquiétantes. Fabien Hérelle nous décrit son concept artistique en quelques mots : « C’est mon but, mon défi, raconter une histoire. Ma feuille est une scène, un théâtre. L’équivalent en littérature serait une nouvelle, et sûrement pas un roman. Quelque chose de court, mais de très dense ».





  Jiejing LIU   10277114