mercredi 18 mai 2011

 Fabien Hérelle


Né en 1981 à Fontenay-sous-Bois, Fabien Hérelle vit et travaille à Paris.

Jeune diplômé des Beaux-arts de Paris, ancien pensionnaire de la prestigieuse Casa Vélasquez à Madrid, Fabien Hérelle impressionne par son style réaliste et minutieux, et sa sensibilité qui lui permet d'ouvrir avec art et humour sa boîte de Pandore.
Du haut de ses 28 ans, il épate par la maturité de son dessin avec ses sujets candides, grotesques absurde ou irrévérencieux tout droit sortis de l'enfance. Si le jeune artiste a une obsession quasi maniaque du détail, c'est la précision de son trait renforcé par l'emploi de l'encre de chine noire qui impressionne le plus. En 2002, Fabien part à la découverte de la Chine. Grâce à une bouse d'échange, il va pouvoir séjourner quatre mois à l'Académie des Beaux-arts et faire la connaissance d'un maître chinois qui l'invite à une vision, plus intime et subtile de la réalité.
Plusieurs étés à travailler dans des centres de loisir, lui ont permis de constituer un réservoir de souvenirs, de longuement écouter et observer.
De ces échanges, il apprend à retoucher ses dessins d'enfance, conservés précieusement dans les tiroirs d'un vieux meuble familial.
Il se réapproprie ses croquis et y incorpore de nouveaux personnages, afin de détourner avec humour le sujet et le style mal dégrossi de son trait d'enfant.
Dans ses œuvres récentes, on le découvre en train de se faire dévorer par des moutons géants, ou menacer par d'étranges et anthropomorphiques moquettes à doigts. Fabien Hérelle couche sur le papier ses mauvais esprits, ses monstres et ses peurs infantiles. Vêtu invariablement d'un pantalon de pyjama, signe ostensible que la perception du monde se fait par le rêve, le garçon aux traits d'adultes nous entraine avec lui dans un périple fantasque à travers son imaginaire.
Son style à la fois très minutieux et onirique fait la particularité de son œuvre, dans laquelle il se représente dans des situations énigmatiques ou inquiétantes. Fabien Hérelle nous décrit son concept artistique en quelques mots : « C’est mon but, mon défi, raconter une histoire. Ma feuille est une scène, un théâtre. L’équivalent en littérature serait une nouvelle, et sûrement pas un roman. Quelque chose de court, mais de très dense ».





  Jiejing LIU   10277114

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire