Cinq étranges Albums de Famille
Exposés au BAL du 14.01.2011 au 17.04.2011
Cette exposition est très amusante parce qu’il y a cinq étranges albums de famille.
Cinq artistes pris au jeu d’une exploration ambiguë et risquée de leur histoire familiale.
Cinq récits qui dissèquent les rites à la fois merveilleux et douloureux de l’adolescence, du couple et de la famille.
Cinq portes ouvertes et aussitôt refermées.
Cinq terrains connus, innocents, fusionnels, et pourtant frappés de l’étrange.
A Premiere vue,les photographies les plus limpides semblaient les plus etranges
-1965.1973- Emmet Gowin
Ne en 1941, il porte le nom et le prénom de son père, il est dans une famille de pasteur, en Virginie du Sud, la famille d’Édith, sa femme rencontrée en 1964, vit recluse à Danville, Virginie. Enfants, objets, tantes, oncles, cousines, parents apparaissent dans des mises en scène symboliques, des atmosphères inquiétantes, fantomatiques. Ses photographies semblent capter un moment de possible basculement. Celui où l’univers clos de la famille pourrait devenir le lieu de sa propre folie.
L’album de famille de lucybelle crater
-1970.1972-
Ralph eugene meatyard
Le week-end, il photographiait ses enfants et sa femme dans mises en scène symboliques, souvent dans des lieux abandonnés.son œuvre inclassable est dominée par l’idée de révélation.
My sister
-2003- Erik kessels
My Sister semble, à première vue, un banal film amateur, tourne en super 8 dans les tonalités chaudes des années 70,la scène et idyllique et rien ne semble pouvoir la troubler.
les aventures de guille et belinda et le sens enigmatique de leurs reves
Alessandra Sanguinetti (1999-2010)
Il a photographié deux amies afin de raconter leurs histoires de 1999 jusqu’à 2010.Un film a été réalisé pour raconter l’histoire de leurs familles en 1999…quand elles sont 2 jeunes filles. Après les photos racontent sa vie pendant 10ans. Au début, les fillettes ont une dizaine d’années. Peu à peu, elles entrent dans le cadre de photographies, images fixes et grandissantes. On les voit terminer leur enfance, les signes de l’avenir pointent à leur insu. Elles ont 12, 15, 20 ans, se marient, allaitent, cessent de jouer, mais continuent de rêver. Certaines images sont prises sur le vif su quotidien, une douche dans une bassine en extérieur, une fête de village. D’autres sont construites, mises en scène, comme celle où les deux fillettes sont enterrées jusqu’au visage. Les cousines ne sont jamais sorties de leur village et ne le quitteront sûrement pas. Elles s’ancrent dans la terre et continuent leurs vies.
Une exposition à voir jusqu’au 17 avril 2011 au BAL
6, impasse de la Défense
75018 Paris
www.le-bal.fr
SHU Chen L3 Arts Plastiques N d'etudiant 10272864
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