samedi 11 juin 2011

Bonheur du travail
















Antoine Perrot
à la galerie Lahumière

Plus impréssionnant que les oeuvres, c'est le titre. "la peinture porte bonheur". Il semble un peu enfantin, mais vraiment touchant. Je ne me suis pas beaucoup demandé la question sur mon bonheur dans le travail artistique. Peut-être, c'est parce que je me suis mis dans le préjugement que l'artiste doit être malheureux. Ces oeuvres d'Antoine Perrot, apporteront à qui le bonheur?
Le sujet peut se changer par le paradigme du temps. Alors qu'à XIV siècle, nous avons donné notre vie aux dieux, aujourd'hui nous consacrons à notre bonheur. Certains ont dit que l'idée du bonheur avait été né tout récémment : Le renaissance mène la perception du "moi", ensuite le concept de bonheur est né d'ici. Dis-donc, à la prochaine génération que sera traité comme le sujet?

par Park, Sungho 258775

Richard Prince


Richard Prince
BnF François-Mitterrand du 29 mars au 26 juin 2011

Richard Prince connu par ses re-photographies de cow-boys ou sa série de Nurses. Il est certainement un artiste qui raconte le mieux de l’Amérique fin de siècle. Richard Prince fait des re-photographies comme les autres poste-modernistes. Il reprend des images de la publicité ou celles d'autres. Paranoïaque, il ne cesse de ramasser des images : le verre qu'il boit avec, la premières édition de livre, la photo signée, l'oeuvre de l'autre artiste, etc.
L'image qu'il prend, ne regarde pas que ce soit un origianal ou une reproduction. Comme s'il défend que ce n'est pas très important, alors que quelqu'un a insisté de l'importance de l'aura dans une oeuvre originale. La photographie et la vidéo nous permettent la réplication infinie. Est-ce qu'il y a un marge à nous - les modernistes qui portent en H&M et font les coures chez Monoprix, pour dire de la value artistique d'une oeuvre de maître?
Dans l'exposition à la BNF, consacré principalement aux livres, aux affiches, et aux reproductions, nous pouvons voir sa passion à la collection. Varié et divers, il est difficile à saisir son intention au premier coup. Voyons quelques tableaux, il écrit au-dessus. Des fois, son écriture est trop élarge que l'on ne peut pas lire en entier. D'ailleur, il dit avec comme si c'est une blague. Ses oeuvres repris et basé sur le poste-modernisme nous fait voir les aspects variés de la culture de l'amérique.
 par Park, Sungho 258775

Un théâtre silencieux




AJAC (l'association des jeunes artistes Coréens) a eu l'exposition intitulé "un théâtre silencieux" pour ses nouveaux 10 membres du premier avril au 23. Son explication est au-dessous.

« Le Théâtre Silencieux »
Au théâtre, nous découvrons une mise en scène des sentiments de l'homme à travers la chorégraphie, le texte et la dramatisation. C'est à travers la peinture, la sculpture et la photographie que les artistes coréens du groupe Ajac explorent la nature de notre l’esprit.
En s’introduisant au théâtre, les artistes créent une situation singulière: une mise en regard de ces deux approches artistiques.
Oeuvres en sons et mouvements d'un côté, de l'autre, oeuvres figées et silencieuse,
Un tel contexte n’est pas sans rappeler les transformations du monde moderne qui s'affirment dans les confrontations du spirituel et de l'économique et industriel, de l'artisanat et des nouvelles technologies, du traditionnel et de la modernité... Ces "forces" qui s'opposent, cette "tension" continuelle peuvent apparaitre alors comme clef de voûte de nos propres vies, comme une fenêtre sur nos idéaux et offrent des indices pour mieux comprendre vers quoi se tourne notre regard. Dans cet esprit, Le Théâtre Silencieux propose quelques formes de "collisions" des cultures Française et Coréenne. Bien que l’exposition soit silencieuse, écoutons ce que les oeuvres ont à nous dire...
par Park, Sungho 258775 

Grande Chaumière


L'Académie de la Grande Chaumière est une école d'art située à Paris au 14 rue de la Grande Chaumière. Fondée en 1904 par la Suissesse Martha Stetller(1870-1945) et dédiée à la fois à la peinture et à la sculpture, elle fut très réputée au début du XXe siècle. Reprise en 1957 par la famille Charpentier, fondatrice de l'Académie Charpentier, elle abrite toujours sous son nom d'origine deux ateliers libres, l'un de peinture et de dessin, l'autre de croquis, ainsi que des cours du soir.

Avant, peut-être, un étudiant sérieux dans cette académie pourrait devenir un vrai artiste. Néanmoin, en ce moment il n'y a guère ou certainement pas, cette possibilité. Ce n'est pas la peine qu'un artiste se plaigne sa condition autour de lui. La plupart des artistes rêvent d'être un grand artiste un jour, malgré qu'ils souffrent par l'indifférance des gens. Cette fantasie est venu d'une idée à l'époque de l'impressionisme. Evidemment. bien que les impressionistes soient critiqué au salon des indépendants, quelques temps après, ils reçoivent une nouvelle perspective par le plublic. Cela fait perdre la puissance des critiques. Mais à ce temps-là, le mythe d'un artiste est aussi né, par example Vincent Van Gogh. Il est considéré l'un des plus grands artistes aujourd'hui, tandis qu'à son temps, il n'a vendu que deux tableaux. Qui fait cette distance? Cet écart nous fait encore rêver de l'avenir en tant qu'artiste. Je ne pense pas que le réel doive nous enfermer, mais il est necéssaire que les artistes regardent correctement le réel devant eux.

par Park, Sungho 258775

vendredi 10 juin 2011

Marc Desgrandchamps – Le regard lucide vers la peinture

Il y a 5ans à peu près, un moment obscur ou je m’en doutais par rapport aux artistes peintres contemporainnes françaises, cet artiste été un éclat dans l’obscurité pour moi. En rencontrant avec les tableaux de cet artiste splendide je me suis encouragé à continuer mon travail artistique. C’était un grand plaisir de retrouver encore ses tablaux à l’exposition actuelle qui a lieu au musée d’art moderne de la ville de paris. Il est un artiste renormmé en ce moment, alors il n’est pas nécessaire de rajouter les mots sur son travail, je veux donc décrire ici tout simplement ceux que j’ai remarqué sur ses oeuvres, avec un état d’âme tranquille et léger.

Il travaille avec des bribes de mémoire, à partir d’évènement fortuits. Des situation indéterminées. Il dispose des pièces sans identité ; les figures, l es objets et le paysage. La disparition et la apparition coexistent en même temps dans son tableau. Il y a aussi une reflexion entre la vie et la mort qui est présenté par le corps tronqué et transparent. Sur son tableau on remarque tout d’abord certaines figures placées au paysage, alors l’artiste prend un thème très clair et pertinant celui qui engage notre confiance pour exprimer son sujet. Ensuite, en sous de le vue plus attentif, son image nous montre une composition qui a dérivé par une réflexion profonde d’une artiste. C’est un précieux fruit qui a obtenu sur une recherche profonde et après de nombreux tâtonnement. Je trouve que son geste est exactement la même avec des artistes peintres anciennes qui poursuivaient le nouveau davantage et composaient le tableau en donnant l’importance à la recherche de l’essence de la peinture. Dans ce sens, bien que le tableau peut changer son apparence par la fluidité du temps, une investigation vers l’espace ambigu, soit le geste de peintre qui essaie à trouver l’essence de la peinture, ne change pas, et ne changera pas jusqu’à l’avenir. Marc Desgrandchamps est un grand artiste français assez remarquable à aujourd’hui et un bon modèle sur l’attitude de peintre dans un domain de la peinture contemporaine.


Par Hangki MIN ( 259869/ L3 / Arts Plastiques)

« Artiste », est-ce une profession ?

Peut-on définir l’activité de l’artiste comme une profession ?
Lorsque l’on me demande ce que je fais dans la vie, j’essaie généralement d’éluder la question.

Au lieu de sortir ce mot d’ « artiste » de ma bouche, je dis ce que je fais actuellement comme travail artistique, avec une attitude un peu modeste. Je pense que c’est peut-être parce que le titre de « l’artiste » véhicule une image bien distincte des autres professions.

L’image typique de l’artiste d’aujourd’hui ne s’est pas construite subitement. Cette conception de « l’artiste » a changé à travers les époques et les pensées qui ont dominé ces époques.

« Le succès de l’artiste dans le marché de l’art s’oppose à sa dignité en tant qu’artiste authentique qui ne doit poursuivre que le bien, le beau et le véritable.
Au contraire, l’échec de l’artiste dans le marché de l’art lui rend la dignité. »

Selon cette citation du peintre autrichien, Joseph Anton Koch (1768-1839), l’artiste ne doit pas rechercher la mondanité, il existe une sorte d’qppel divan qui différencie le métier d’artiste des autres professions.

Mais, de nos jours, en ce qui concerne les artistes qui travaillent avec du matériel très cher comme les outils informatiques ou qui travaillent globalement, de pays en pays, pour une activité de grande envergure dans l’objectif de devoir rechercher de nouvelles idées, il est évident qu’ils possèdent le moyen de se financer pour la continuité de leur mouvement artistique.

Par exemple, pour François Morellet, Andrea Gursky ou Damien Hirst – des artistes onéreux qui possèdent ce moyen de vivre de leur travail- le titre d’ «artiste » peut être une véritable profession, sinon il est considéré comme une satisfaction personnelle de l’artiste lui-même.


Par Hangki MIN ( 259869/ L3 / Arts Plastique)

L’immortalité de la peinture

Depuis longtemps, on entend parler de la mort de la peinture. J’imagine les années 90 comme une période où l’ambiance a commencé à changer à cause de l’émergence du multimédia. A cette époque, la peinture a commencé à être remise en cause, beaucoup de discussions portaient sur la crise de la peinture. Cette anxiété ne concernait pas seulement le domaine pictural mais elle s’était répandue à tout notre environnement. Je pense que ce phénomène était un effet secondaire d’un amalgame excessif.

A partir du XXème siècle, les jeunes peintres qui honorent de grands artistes comme Van Gogh, Gauguin ou encore Cézanne créent de nouvelles zones d’idéologie. Dans les années 70, les artistes envisagent la peinture d’un point de vue philosophique. Puis dans les années 80, ils commencent à considérer la peinture comme un acte politique capable de susciter des réflexions se rapportant aux mouvements sociaux. Au début des années 90, les artistes réalisent des peintures abstraites et figuratives en approfondissant et en développant des notions ambigües mais en appliquant également à leur travail des médias variés représentatifs d’une nouvelle époque. Aujourd’hui, à l’ère de l’informatique, il n’est pas étonnant de croiser un peintre qui travaille sur écran ou sur d’autres matériaux informatiques en lieu et place de sa toile. Son oeil imite le regard de la caméra, et l’artiste peut percevoir le monde réel par le moyen représentatif de la lentille de la caméra. C’est pour cette raison que l’organe sensoriel change de spécificité et que, par conséquent, la vision de la peinture change aussi. La grande tendance de la peinture d’aujoud’hui est à la recherche d’une direction à suivre et de l’identité du peintre dans une culture en pleine transformation. La peinture qui me semble idéale est une peinture qui serait tangible et qui pourrait toucher directement nos sens tout en possédant évidemment des notions théoriques et artistiques.

Certaines personnes disent que nous sommes arrivés au terme de la peinture parce qu’elle représente un intermédiaire conservateur. Je comprends que cette conception soit une manière de nous amener à réfléchir et à discuter avec animation sur la recherche de nouvelles notions dans la peinture. Il faut se demander avant de déclarer la mort de la peinture si nous en avons vraiment vu l’aboutissement. Quant à moi, je considère la peinture comme un médium potentiel qui a la capacité d’évoluer avec son époque. La peinture est un espace où l’on exprime la sensation mais aussi la perception. Comme cela, la peinture est un intermédiaire simple mais original.


Par Hangki MIN ( 259869/ L3 / Arts Plastiques)

« La vie sensible », Emanuele Coccia



Dans cet ouvrage, l’auteur Emanuele Coccia s’interroge sur la sensibilité, sur la vie sensorielle. Nous sommes sensibles et cette sensibilité est le commerce que nous entretenons avec la vie même …

"Nous vivons sous l’influence pérenne du sensible : odeurs, couleurs, sensations olfactives, musiques. Notre existence-dans le sommeil ou en état de veille-est un bain infini au cœur du sensible. Les sensibles-dont les images ne cessent de nous nourrir de d’alimenter notre expérience diurne ou onirique-définissent la réalité et le sens de chacun de nos mouvements. Ce sont eux qui donnent une réalité à nos pensées, ce sont eux qui donnent corps à nos désirs".
- paragraphe extrait du e 12em chapitre « De l’unité du monde », p. 55


Pour pouvoir sentir le monde, les être humains utilisent leurs cinq sens- la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Toutes ces expériences sensibles s’accumulent en nous et par la suite elles se synthétisent via la perception, l’activité intelligible. Mais cette activité ne précède jamais l’expérience sensible. Pourtant la perception est une étape indispensable pour la création artistique.

Le sujet pensant qui exécute les activités sensibles et intelligibles utilise des sources imaginaires ou réelles afin de former des représentations qui seront le résultat créatif de la perception.

Tout objet possède sa représentation. En ce qui concerne la représentation de soi, il est d’abord nécessaire de construire notre propre image en nous. Pour cela, nous avons besoin d’un intermédiaire qui nous renvoie une image. Car l’image mentale de soi ne se forme qu’à travers la relation entre le soi qui a conscience et l’objet du sensible et de l’intelligible qui entoure le sujet. Sans le lieu où habite l’image, tel que le miroir, on ne pourrait pas élaborer notre réalité physique.

L’image mentale est l’aboutissement d’une recherche sur les ressemblances et les dissemblances entre les images de soi, reflétées sur des objets variés, et qui communiquent entre elles. Lorsque l’on se représente sous forme d’autoportrait, on synthétise ces images complexes et on les réinterprète en les traitant à nouveau par l’intermédiaire de l’activité créative, laquelle succède donc aux activités sensible et perceptive.

Il est évident que l’image de soi possède une base imparfaite puisque que notre environnement est en perpétuel mouvement. Ainsi les objets appartenant à cet environnement changent aussi sans cesse d’apparence.

La vie sensible, dont résultent ces images mentales, nous entraîne dans l’exploration du soi. Nous avons besoin de cette exploration, d’abord pour pouvoir définir le soi dans sa relation avec le monde intérieur et extérieur et ensuite pour ressentir véritablement notre appartenance à ce monde physique.


Par Hangki MIN ( 259869/ L3 / Arts Plastique)

jeudi 9 juin 2011

Du point de vue du contenu également, il semble que l'opposition art et philosophie soit bien tranchée. L'art appartient en effet à un domaine qui, eu égard aux concepts que la métaphysique emploie ou évalue positivement, ne peut qu'être dévalué par rapport à la philosophie.



L'art en effet a à voir avec les apparences sensibles ; or on sait que dès ses débuts le philosophe s'est opposé à ce domaine en tant qu'il n'est pas voie d'accès à l'être, et n'est même pas de l'être à proprement parler : les apparences sensibles ne renvoient qu'à la surface des choses. La philosophie qui est recherche de la vérité, et, en tant que métaphysique, enquête ontologique, ne peut que s'opposer au domaine des apparences et même du sensible en général.



On comprend que Platon, initiateur du discours philosophique occidental, mette l'art hors du champ de la philosophie. L'auteur pense l'art comme opposé à la philosophie et comme dangeureux pour elle. En effet, l'art est pour lui du même ordre de valeur que la rhétorique ; l'art dupe et flatte les sens, et nous éloigne de la réalité vraie.



Si on regarde le portrait du poète qui est fait dans les livres 3 et 9 de La République, on ne peut que constater qu'il s'oppose en tous points avec le portrait du philosophe qui nous est dépeint dans le livre 7. L'artiste ou le poète, est éloigné de trois degrés de la vérité : quand il copie quelque chose, ce n'est même pas l'exemplification de l'Idée, qui elle est déjà une pâle copie de ce qui est réellement réel, mais seulement son reflet apparent ; le poète néglige la vérité et détourne l'amateur d'art de l'effort pour atteindre au vrai ; pire, il fait passer son entreprise pour vraie, alors qu'il n'a aucune connaissance véritable de l'Idée : il est donc en opposition avec le philosophe et peut même empêcher celui-ci de mener à bien son entreprise d'éducation du peuple.



L'art est dangeureux (en tant, il faut le noter, qu'apparemment, l'art essaierait de s'approprier de l'objet propre du philosophe : car alors, ayant avec lui la belle apparence, pouvant donner lieu à un plaisir esthétique, il sera plus "convaincant" pour le peuple que la philosophie, qui elle, n'a pour elle que la raison, qui paraît souvent au peuple trop rêche et trop sérieuse...) ; et c'est le philosophe qui reçoit le rôle de nous avertir de ses dangers.



La philosophie, chez Platon, se définit donc par son opposition même à l'art, et par sa supériorité sur celui-ci : elle doit le remplacer. L'art de son côté essaierait d'empiéter sur son domaine, sans succès. Il est vrai que si, comme on l'a dit, les caractéristiques spécifiques de l'art sont nettement exclusives de la philosophie, alors, si l'art essaie de faire comme la philosophie, alors, l'art ne peut que, si la philosophie est déclarée supérieure en dignité, faire moins bien qu'elle.
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Presse Membres Paris, Delhi, Bombay… L'Inde vue par des artistes indiens et français Centre Pompidou (Paris) 25/05/2011 > 19/09/201

domaine art contemporain
période XXIe siècle
Le Centre Pompidou présente en Galerie 1 Paris-Delhi-Bombay…, une grande exposition qui invite à découvrir la société indienne contemporaine à travers les regards croisés d’artistes plasticiens indiens et français. Fondé sur une collaboration inédite entre l’Inde et la France, cet événement a pour ambition de générer des échanges et de tisser des liens durables entre les deux cultures. Sous la forme d’une confrontation unique d’expressions artistiques, ce projet d’un genre nouveau se nourrit des expériences et des visions des créateurs : comment l’Inde d’aujourd’hui est-elle perçue par les artistes indiens et par les artistes français ? Près de cinquante artistes rendent [..
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Hervé cossi Attigla: « L’artiste plasticien doit se faire connaître avec des preuves »

j'ai rencontrais cet artiste depuis 4 moi et je le poser des question sur l'artiste et son metier .



il Né le 11juillet 1976 à Gbéhoué dans le département du Mono, Vianney Hervé Cossi ATTIGLA alias « AVHEC » fait de son existence l’innovation de l’art plastique au Bénin et dans la sous-région. Ce jeune béninois engagé dans le métier d’art plastique, de décoration, de calligraphie et de sérigraphie depuis bientôt 10 ans a honoré son pays dans la sous-région à travers ses différentes oeuvres. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Hervé Cossi ATTIGLA nous parle de ses premiers coups de pinceau, de ses expositions au Bénin comme à l’étranger et son vaste programme pour la valorisation de l’Art plastique au Bénin.

L’Evénement précis : Vous êtes artiste plasticien depuis bientôt 10 ans. Dites- nous un peu comment vous y êtes parvenus ?

Hervé Attigla : C’est en 1996 que j’ai commencé le dessin dans les ateliers de fortune comme la plupart des apprentis qui n’ont pas un grand soutien. Mon talent d’élève dessinateur a très tôt séduit mon entourage. Mais le destin a voulu à un moment que j’abandonne le dessin pour continuer les études. Après quelques années sur les bancs, je suis revenu à mon atelier de dessin où j’ai commencé ma formation proprement dite. J’étais là quand, un jour, on me sollicite pour un stage au musée d’Abomey. Mon talent n’a pas laissé indifférent l’artiste plasticien béninois Ludovic FADAIRO qui m’a amené à Cotonou. C’est donc le début d’une aventure au cours de laquelle, j’ai accumulé des expériences et qui fait de moi aujourd’hui, l’un des artistes plasticiens de mon pays.

Parlez- nous un peu des difficultés que vous rencontrez dans l’exercice de ce métier ?
Les difficultés sont aussi nombreuses et on ne peut pas tout le temps les énumérer. Mais il faut dire que les artistes plasticiens béninois aiment évoluer individuellement contrairement à ce qui s’observe dans les autres pays de la sous-région. C’est un défaut au niveau des artistes plasticiens béninois qui ne savent pas encore que c’est l’union qui fait la force. Ce n’est pas facile pour un artiste d’émerger seul. Nous produisons des oeuvres que nous n’arrivons pas à vendre. Parfois, on expose les oeuvre mais qui sont minimisées. Il faut aussi signaler qu’il y a parmi nous des brebis galeuses qui sabotent à travers leur comportement, le métier. Je ne cesse d’ailleurs jamais de leur dire chaque fois que j’ai l’occasion qu’on ne devient pas artiste, on naît artiste.



Faites-nous un bilan de vos différentes expositions ?
Je peux vous dire que j’ai exposé un peu partout au Bénin. Mes Å“uvres sont bien connues du public béninois même s’ils sont peu nombreux, les gens qui les achètent. J’ai exposé déjà au Centre Culturel Français (ccf), au Centre Culturel Chinois, au Centre Culturel Finlandais et je suis actuellement en pleine exposition au Centre Culturel Américain. Plusieurs autres lieux tels que « Art artistique Bénin », Bénin-Marina hôtel, Médiathèque des diasporas, Restaurant Chez Monique à Abomey, la mairie de Porto-Novo et chez le premier chancelier du Bénin à Porto-Novo€¦ ont aussi accueillis mes Å“uvres. Dans la sous-région, j’ai participé à des résidences à Lomé, et à Print meeting au Nigeria, j’ai participé encore à une résidence en peinture au Nigeria cette année. J’ai exposé dans la cave de petit Paris au Burkina-Faso. Je suis très sollicité dans la sous-région où mes Å“uvres sont appréciées. Je me rappelle encore mon exposition à Dakar à la salle d’exposition de Léopold Sédar Senghor et au village des arts à grand Yoff. Par ailleurs, j’ai exposé à sainte Anne Marie de Dakar, une école de grande renommée.




Comment liez-vous vos métiers secondaires c’est à dire la sérigraphie, la calligraphie et celui de plasticien ?
La sérigraphie et la calligraphie m’aident beaucoup à joindre les deux bouts.



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L'humour noir de TAPANI KOKKO

Tapani Kokko : Les Hommes meurent en premier

Les Hommes meurent en premier. L'Institut Finlandais présente une exposition consacrée au sculpteur Tapani Kokko. Né en 1969 en Finlande, Tapani Kokko est un artiste différent, tant dans sa personnalité que dans ses œuvres. Ses inspirations, ludiques, viennent de l’univers de l’enfance.
Depuis les années 1990, il sculpte dans le bois des garçons aux sexes démesurés, touchants et provocants à la fois dans leurs représentations de la puissance de la sexualité masculine. Cela avec une note d’humour noir. On dit que « Pour faire de l’humour, il faut être capable d’observer le monde de loin, afin de sentir ce que les faits et gestes des humains ont de risible ». Ses œuvres reflètent souvent une signification plus profonde avec le sens des enfants et les procédés des enfants. Ses “œuvres se sont tournées vers les réminiscences de l’enfance, la mort, le sentiment de l’insuffisance et la peur de la perte qui jaillissent de la vie de couple et de la paternité.L'important point de ses œuvres est mis sur le dérisoire, le précaire. Comme pour mieux mettre en relief les contradictions du monde dans lequel nous vivons et en révéler l’inextricable complexité… Tout en appelant au mouvement, à la légèreté, au va-et-vient.
On vit dans un état de combinaisons, de rencontre des pensées.on réfléchit sur la vie ou sur autre chose . L'art nous donne le besoin d’exploser, afin d’en générer de nouvelles, en continu. De nouvelles civilisations, de nouvelles époques de nouvelles approches. Car c’est ainsi que nous existons. Nous sommes des mutants.
Telle est ma compréhension des œuvres de Tapani Kokko.



DATE : Du Jeudi 19 Mai 2011 au Vendredi 1 Juillet 2011
LIEU : INSTITUT FINLANDAIS 60 rue de ecoles 75005 Paris
HORAIRE : Mardi de 12h A 20h, Mercredi-Samedi de 12h A 18h
PRIX : GRATUIT

Tao Lili (10275473) ARTS PLASTIQUES l3

mercredi 8 juin 2011

Kees Van Dongen

Un peintre au génie insaisissable. Kees Van Dongen (1877-1968) qui fut « l'artificier du fauvisme » selon la belle expression des commissaires de cette rétrospective (Anita Hopmans et Sophie Krebs, avec la participation de Marianne Sarkari) ne se réduit pas à quelques couleurs éclatantes. Son art puise aux quatre coins d'une tradition en pleine métamorphose, que sa propre peinture a contribué à modifier. Enfant d'une époque qui, d'un siècle, bascula dans un autre, il saisit avec brio les variations de la beauté, avant que son génie, grisé par le succès, ne s'épuise prématurément. L'exposition retrace ce parcours d'un homme qui survécut à son étoile, mais qui sut lui donner des couleurs inouïes.
Ses œuvres, pendant une période sont rebelle, proche des anarchistes, il passe insensiblement de la caricature à la représentation d'une femme fardée, érotisée.
Portrait de Lucie, une mulâtresse qui a inspiré Kees Van Dongen en 1909

Il a créé une série de personnages féminins, exagérés, au corps mince, le visage pâle, les yeux lourds, les lèvres rouge sang, une princesse endormie, à demi-nue, parée de bijoux brillants et de voiles transparents.
Au fil des années, l'énergie de ses couleurs s’est rapidement affaiblie, les gris connaissant quant à eux des changements plus subtils. Ce qui renforce l'illusion naturaliste pour la plus grande satisfaction des spectateurs, sans toutefois remettre en cause le talent du peintre. Avec une totale confiance en lui-même, il a produit pour son propre compte des œuvres désinvoltes mais d’une qualité technique parfaite.


La Danseuse indienne,vers1909-1910 1907 100x81cm
“La Danseuse Indienne" est le tableau que j'aime le plus en raison de la forme exagérée, déformée, allongée du corps de cette danseuse, avec un clair-obscur particulier causé par l’éclairage. Ce style d'interprétation et de l'utilisation de la couleur sont exceptionnels, cette qualité de représentation et ce style de l’artiste se retrouvent dans le fauvisme.
Ce ne serait cependant que la variation d'un orientalisme ravivé par le fauvisme le plus rutilant si la « Danseuse Indienne » ne portait le thème à son paroxysme. La souplesse de ses contorsions et de ses proportions, le torse et le ventre saillants, le cou et la tête renversés en arrière, bras et jambes ondoyants bordés d'un cerne écarlate et chargés de bracelets et de chaînes, la « Danseuse Indienne » s'inspire directement de la sculpture indienne. Que ce soit des déesses aux bras multiples ou, plus vraisemblablement, des figures nouées et ployées des bas-reliefs « célestes » qui célèbrent le plaisir charnel et ont connu la faveur en Occident dès leur découverte.


Musée d’Art moderne de la ville de Paris
11, Avenue Du Président Wilson
75116 Paris

Exposition du 25 mars au 17 juillet 2011

Tao Lili(10275473) ARTS PLASTIQUES L3

mardi 7 juin 2011

La galerie Les Territoires vous invite à son dernier vernissage de la programmation 2010-2011. Venez célébrer cet événement avec nous!
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SLOUGH | Alexandra Mainella
DUAL EXISTENCE | Rena Teratanihttp://ih.constantcontact.com/fs079/1103777180713/img/73.jp

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Vendredi 10 juin au samedi 25 juin 2011
Vernissage : jeudi 9 juin à 18 h
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Alexandra Mainella | SLOUGH
Alexandra Mainella, Slough, faux ongles en plastique
translucide, colle, gel médium, 91,50 x 43 x 40 cm, 2009



Slough est une exposition qui brouille les frontières entre les notions de corps, d'espace et d'objet. L'architecture et l'espace deviennent de la peau et la peau devient architecturale, espace ou paysage. Slough interroge comment l'environnement affecte notre corporalité. Le corps et l'espace sont tous deux sujets à des phénomènes de changements de construction et de reconstruction. Soumis à des anomalies, à des imperfections et à une dégénérescence, ils peuvent aussi être savamment entretenus et travaillés dans un but de perfection et d'acceptation sociale. Lieu d'affirmation culturelle, la peau de ces deux surfaces manifeste des émotions, des expériences, des problèmes et des dialogues. Alexandra Mainella utilise son propre corps et sa propre peau afin de communiquer ce récit à partir de son expérience personnelle.


Artiste Torontoise, Alexandra Mainella étudie présentement à Montréal. Diplômée d'un baccalauréat, avec mention d'excellence, en arts visuels à l'Université de York, elle poursuit actuellement une maîtrise en sculpture à l'Université Concordia. L'artiste a multiplié les expositions à Toronto : Racing Thoughts, une exposition sous jury, pour les finissants en art au Propeller Centre for the Visual Arts, Articulations, une exposition de groupe à la Niagara Gallery et la 13e Annual Juried Graduating Student Exhibition de la Société des sculpteurs du Canada à la Galerie 1313. Ses expositions à Montréal incluent : The Hive, une expostion d'étudiants de la maîtrise en arts, à l'Atelier Jean-Brillant et aujourd'hui Slough, sa première exposition solo, à la galerie Les Territoires.



Rena Teratani | DUAL EXISTENCE


Rena Teratani, Sans titre, encre sur papier, 49 x 21 cm, 2010


Dual Existence illustre les efforts d'une artiste pour comprendre la complexité sociale d'une culture qui n'est pas la sienne. Rena Teratani est originaire d'Osaka au Japon et vit à New York depuis les 15 dernières années. Sa pratique artistique représente ainsi une forme d'exutoire identitaire. Immigrante, elle s'appuie sur sa propre expérience pour aborder les conflits d'appartenance culturelle. Prise entre deux identités, Rena Teratani subit l'angoisse de l'immigration. Elle traduit cette tension par un travail de structuration et de déstructuration de la composition. Dual Existence file la métaphore d'une artiste qui se libère progressivement des conventions et cherche son identité au-delà du cadre.


Rena Teratani est originaire de Osaka au Japon et a grandi à New York où elle vit actuellement. Elle est diplômée d'un baccalauréat avec mention d'excellence en arts visuels de Purchase Univeristy. Teratani a participé à plusieurs expositions de groupes à New York en 2011 dont Art X Women présentée par Kris Graves Projects à la Affordable Art Fair et 100 Artist Exhibition à l'Ouchi Gallery. Dual Existence marque sa première exposition individuelle
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Exposition d’arts plastiques : Paris, les artistes des 9e et 18e à l’honneur du 10Les artistes des 9e et 18e arrondissements seront à l’honneur du 10 au 13 juin Le Collectif des riverains des boulevards de Clichy Rochechouart dans les 9e & 18e arrondissements, est une Association pour la promotion, la défense et le partage des boulevards célèbres du bas Montmartre à Paris. Présentation générale Pour la troisième année consécutive, le Collectif des riverains des boulevards Rochechouart Clichy, organise dans le cadre remarquable des parloirs et des galeries du lycée Jacques Decour, Avenue Trudaine, 75009, une édition de l’exposition du Collectif des Arts. Elle présentera les œuvres d’artistes des quartiers des 9ème et 18ème arrondissements de Paris et se déroulera du vendredi 10 juin 17 heures au lundi 13 juin 18 heures. Le collectif des arts des Boulevards Rochechouart Clichy Né au pied de Montmartre, le Collectif des Arts parle d’un lieu dont la fécondité créatrice dans toutes les disciplines artistiques n’est plus à démontrer. Riche de l’activité locale passée des plus grands maîtres que la toponymie atteste encore, que les plaques commémoratives fixées sur les façades d’immeuble évoquent, que les « pelles historiques Starck » décrivent précisément. Riche des créations actuelles, réalisées dans la fidélité aux 7 muses, honorant la tradition des spectacles et concerts, explorant de nouvelles formes d’art. Riche enfin d’une sensibilité artistique répandue allant jusqu’à l’engouement. Comment expliquer ce foisonnement ? Est-ce que ce lieu attire les artistes ? Est-ce que ce lieu fait éclore les talents ? Traduction symbolique de tout ce qui sous-tend la culture d’une époque, la création actuelle s’inscrit très généralement dans une idéologie marchande qui a su construire son organisation autour de salons, expositions, ventes et enchères internationales. Quelle place pourrait y revendiquer une association de quartier avec son animation locale du «Collectif des Arts 9&18», organisée pour la troisième fois ?…. Quelle légitimité accorder à quelques bénévoles même talentueux, à côté d’institutions de renommée mondiale ? La création artistique fait partie intégrante de la vie ordinaire de nos quartiers montmartrois. Il est bien naturel que l’animation locale rende compte d’une activité si marquante, et mette en lumière des œuvres confinées dans un anonymat trompeur, quand elles méritent d’être mises en scène et présentées au plus large public dans une exposition originale. Son projet Le Collectif des Arts 9&18 s’inscrit dans cette démarche. Pendant toute la durée de cette exposition, les artistes sont présents. Ils exposent leurs intentions, partagent leurs expériences, leur technicité, expliquent leurs projets. Les visiteurs accèdent ainsi aux œuvres comme au processus de leur création. La diversité des créations exposées dans de multiples expressions artistiques, styles et matériaux, donne à chacun l’occasion de rencontrer un objet dont le langage ne lui est pas inconnu, de se laisser aller à l’émotion que procure la perception esthétique. Chaque artiste a la chance de rencontrer un public, et participe à la pédagogie de la compréhension de son œuvre, à la traduction de son langage intime. Dans le concert global, cette manifestation particulière du Collectif des Arts 9&18 assume un rôle efficace de témoin et de promoteur d’une production locale qui mérite vraiment d’être connue et reconnue. Car c’est la même démarche artistique qui anime tous les créateurs, célèbres ou inconnus, maîtres incontestés ou amateurs éclairés. C’est la même admiration qui enthousiasme les spectateurs devant le travail, la maîtrise technique, l’intention artistique. Après le succès de la deuxième édition de MAI 2010 Encouragé par le succès de la première exposition du « Collectif des Arts 9&18 » en 2009, les Riverains des boulevards Rochechouart et Clichy, ont lancé dès l’année suivante une nouvelle édition. Animés de la même conviction, fort de la confiance des artistes du quartier et du soutien de leurs partenaires, la mairie du 9ème et l’équipe de direction du Lycée Decour, les riverains décident d’étendre la manifestation à l’ensemble des galeries du lycée pour présenter un plus grand nombre d’œuvres dans ce superbe environnement. Préparatifs Les mois d’hiver ont été consacrés aux appels à candidature auprès d’artistes, à la sélection des œuvres, puis à leur mise en scène pour préparer cette exposition dans les parloirs et galeries. La promotion de l’évènement progresse en parallèle : journaux locaux et nationaux, sites internet d’annonces d’évènements, revues spécialisées sont contactés. Un communiqué n’est jamais acquis d’avance et les résultats sont contrastés. La diffusion locale reste donc privilégiée, avec une attention particulière pour les galeristes les plus proches qui ont été destinataires des dossiers de presse et du catalogue de l’exposition précédente. Déroulement Le week-end d’exposition approchant, personne ne peut prédire l’influence qu’aura le long week-end du 8 mai sur sa fréquentation. Le vernissage présente alors 145 œuvres de 45 artistes aux techniques et travaux volontairement très divers : peintres, aquarellistes, photographes, graveurs, sculpteurs, mosaïstes. Matériaux traditionnels, inventions inédites se disputent la vedette dans un cadre à lui seul remarquable. Dans les galeries, la lumière naturelle sert particulièrement la perception des œuvres. MM Bravo maire du 9ème et Roussel Proviseur du Lycée, ont honoré la première visite. Puis tout au long des trois jours, de nombreux autres visiteurs sont passés à leur tour : habitants des quartiers, familiers des exposants, lycéens, anciens élèves, simples curieux. L’intérêt du public n’a pas faibli et le nombre final de visiteurs – plus de 1600 – égalera celui de l’édition précédente déjà très important. Vers une nouvelle dimension pour l’édition 2011. Dès sa deuxième édition, cette exposition était devenue un évènement local. Une nouvelle étape commence pour qu’elle devienne dès 2011 un évènement au 13 juin

Les artistes des 9e et 18e arrondissements seront à l’honneur
du 10 au 13 juin
Le Collectif des riverains des boulevards de Clichy Rochechouart
dans les 9e & 18e arrondissements, est une Association pour la promotion, la défense
et le partage des boulevards célèbres du bas Montmartre à Paris.

Présentation générale
Pour la troisième année consécutive, le Collectif des riverains des boulevards Rochechouart Clichy, organise dans le cadre remarquable des parloirs et des galeries du lycée Jacques Decour, Avenue Trudaine, 75009, une édition de l’exposition du Collectif des Arts. Elle présentera les œuvres d’artistes des quartiers des 9ème et 18ème arrondissements de Paris et se déroulera du vendredi 10 juin 17 heures au lundi 13 juin 18 heures.
Le collectif des arts des Boulevards Rochechouart Clichy
Né au pied de Montmartre, le Collectif des Arts parle d’un lieu dont la fécondité créatrice dans toutes les disciplines artistiques n’est plus à démontrer. Riche de l’activité locale passée des plus grands maîtres que la toponymie atteste encore, que les plaques commémoratives fixées sur les façades d’immeuble évoquent, que les « pelles historiques Starck » décrivent précisément. Riche des créations actuelles, réalisées dans la fidélité aux 7 muses, honorant la tradition des spectacles et concerts, explorant de nouvelles formes d’art. Riche enfin d’une sensibilité artistique répandue allant jusqu’à l’engouement. Comment expliquer ce foisonnement ? Est-ce que ce lieu attire les artistes ? Est-ce que ce lieu fait éclore les talents ?
Traduction symbolique de tout ce qui sous-tend la culture d’une époque, la création actuelle s’inscrit très généralement dans une idéologie marchande qui a su construire son organisation autour de salons, expositions, ventes et enchères internationales. Quelle place pourrait y revendiquer une association de quartier avec son animation locale du «Collectif des Arts 9&18», organisée pour la troisième fois ?…. Quelle légitimité accorder à quelques bénévoles même talentueux, à côté d’institutions de renommée mondiale ?
La création artistique fait partie intégrante de la vie ordinaire de nos quartiers montmartrois. Il est bien naturel que l’animation locale rende compte d’une activité si marquante, et mette en lumière des œuvres confinées dans un anonymat trompeur, quand elles méritent d’être mises en scène et présentées au plus large public dans une exposition originale.

Son projet
Le Collectif des Arts 9&18 s’inscrit dans cette démarche. Pendant toute la durée de cette exposition, les artistes sont présents. Ils exposent leurs intentions, partagent leurs expériences, leur technicité, expliquent leurs projets. Les visiteurs accèdent ainsi aux œuvres comme au processus de leur création. La diversité des créations exposées dans de multiples expressions artistiques, styles et matériaux, donne à chacun l’occasion de rencontrer un objet dont le langage ne lui est pas inconnu, de se laisser aller à l’émotion que procure la perception esthétique. Chaque artiste a la chance de rencontrer un public, et participe à la pédagogie de la compréhension de son œuvre, à la traduction de son langage intime.
Dans le concert global, cette manifestation particulière du Collectif des Arts 9&18 assume un rôle efficace de témoin et de promoteur d’une production locale qui mérite vraiment d’être connue et reconnue. Car c’est la même démarche artistique qui anime tous les créateurs, célèbres ou inconnus, maîtres incontestés ou amateurs éclairés. C’est la même admiration qui enthousiasme les spectateurs devant le travail, la maîtrise technique, l’intention artistique.

Après le succès de la deuxième édition de MAI 2010
Encouragé par le succès de la première exposition du « Collectif des Arts 9&18 » en 2009, les Riverains des boulevards Rochechouart et Clichy, ont lancé dès l’année suivante une nouvelle édition. Animés de la même conviction, fort de la confiance des artistes du quartier et du soutien de leurs partenaires, la mairie du 9ème et l’équipe de direction du Lycée Decour, les riverains décident d’étendre la manifestation à l’ensemble des galeries du lycée pour présenter un plus grand nombre d’œuvres dans ce superbe environnement.

Préparatifs
Les mois d’hiver ont été consacrés aux appels à candidature auprès d’artistes, à la sélection des œuvres, puis à leur mise en scène pour préparer cette exposition dans les parloirs et galeries.
La promotion de l’évènement progresse en parallèle : journaux locaux et nationaux, sites internet d’annonces d’évènements, revues spécialisées sont contactés. Un communiqué n’est jamais acquis d’avance et les résultats sont contrastés. La diffusion locale reste donc privilégiée, avec une attention particulière pour les galeristes les plus proches qui ont été destinataires des dossiers de presse et du catalogue de l’exposition précédente.

Déroulement
Le week-end d’exposition approchant, personne ne peut prédire l’influence qu’aura le long week-end du 8 mai sur sa fréquentation. Le vernissage présente alors 145 œuvres de 45 artistes aux techniques et travaux volontairement très divers : peintres, aquarellistes, photographes, graveurs, sculpteurs, mosaïstes. Matériaux traditionnels, inventions inédites se disputent la vedette dans un cadre à lui seul remarquable. Dans les galeries, la lumière naturelle sert particulièrement la perception des œuvres.
MM Bravo maire du 9ème et Roussel Proviseur du Lycée, ont honoré la première visite. Puis tout au long des trois jours, de nombreux autres visiteurs sont passés à leur tour : habitants des quartiers, familiers des exposants, lycéens, anciens élèves, simples curieux. L’intérêt du public n’a pas faibli et le nombre final de visiteurs – plus de 1600 – égalera celui de l’édition précédente déjà très important.

Vers une nouvelle dimension pour l’édition 2011.
Dès sa deuxième édition, cette exposition était devenue un évènement local. Une nouvelle étape commence pour qu’elle devienne dès 2011 un évènement
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jeudi 26 mai 2011

Tony Cragg au Louvre: exposition prolongée

Tony Cragg expose neuf sculptures au Louvre, à l'occasion de l'exposition de l'Allemand Franz Xaver Messerschmidt
Le sculpteur anglais a investi la cour Marly et la cour Puget, où sont exposées les collections de sculpture française des XVIe et XVIIe siècle.
Une de ses oeuvres est par ailleurs installée au coeur même de la pyramide (exposition prolongée jusqu'au 4 juin)
   
Tony Cragg, Elbow, 2008, Grâce au soutien de Maybach, Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac, Paris / Salzburg
Photographie : Antoine Mongodin / musée du Louvre 2011 - ADAGP 2010

Versus, une sculpture de bois rouge, a été posée sur la colonne centrale de la pyramide, à un endroit qui avait été conçu pour accueillir une œuvre contemporaine. Constituée de strates palpitantes, cette œuvre est une « forme énergétique », selon l’artiste, Du bas, elle projette sa forme rouge sur le ciel bleu. Au niveau de la cour, elle est entourée des eaux du bassin.

Tony Cragg, Versus, 2010, Grâce au soutien de Maybach, Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac, Paris/Salzburg, Photographie: Antoine Mongodin, Musée du Louvre 2011 - ADAGP 2010De couleurs, de tailles et de matières différentes, six sculptures récentes de Tony Cragg dialoguent dans la cour Marly avec les sculptures classiques françaises. Elles présentent des formes mouvantes quand on tourne autour.

Le zigzag Elbow, comme un nuage de couleur claire, s’intègre parfaitement dans le décor de pierre.

Comment exprimer l’énergie d’un corps ? C’est, pour le sculpteur, une préoccupation de la sculpture. Il semble avoir réussi avec Runner (2009), double zigzag dont les éléments alternent.

Pour dire la dynamique du corps, Tony Cragg explique qu’il part de l’intérieur et qu’il ajoute des « couches successives », citant son Manipulation (2008), sorte d’énorme poulpe de bronze noir.

En 2008, Tony Cragg avait présenté au Belvédère à Vienne des sculptures dont le point de départ était des visages, en dialogue avec les têtes de Franz Xaver Messerschmidt (1736-1783). C’est à l’occasion d’une exposition Messerschmidt aussi qu’il expose au Louvre.

Dans la cour Puget, il présente deux œuvres d’acier ajouré, une tête posée à terre (Sharing) et une grande figure, Ferryman, constituée de l’enroulement d’un tube « transparent ». Avec cette dernière œuvre, l’artiste voulait « que le regard crève la surface : ce sont les formes internes qui créent les formes externes ».
Les têtes de caractère de Messerschmidt
Franz Xaver Messerschmidt, Un scélérat, 1771-1783, Vienne, Belvedere
Le Louvre présente 21 des 49 têtes connues du sculpteur allemand Franz Xaver Messerschmidt (1736-1783).

Ce portraitiste né en Bavière, a commencé à sculpter des têtes en 1771 à Vienne. Il y réalise des bustes du couple impérial et de personnalités des Lumières viennoises. Mais, souffrant de troubles psychiatriques, il est exclu de l’Académie des Beaux-Arts.

Messerschmidt se met à créer ses fameuses « têtes de caractère », à travers lesquelles il décrit toutes les expressions humaines possibles : L’homme qui pleure comme un enfant, Un vieux soldat grincheux, Le doux sommeil paisible. Mélange d’hyperréalisme et d’expressionnisme, ces têtes ont été baptisées après sa mort. L’une bâille, une autre rit sournoisement, une autre encore, crispée, « souffre de constipation ».

Comme pour exorciser ses angoisses, l’artiste se met devant un miroir et se pince, pour saisir ses propres grimaces.

Les têtes de caractère de Messerschmidt sont parfois créées en série, avec des différences quasi imperceptibles. Elles n’ont jamais été vendues, malgré les offres généreuses qu’on lui a faites. Elles l’ont accompagné tout le long de sa carrière, alors qu’il continuait ses portraits de commande.


Tony Cragg, Figure Out/Figure InMusée du Louvre, Pyramide et aile Richelieu, Cour Marly et Cour Puget,
Franz Xaver Messerschmidt, Aile Richelieu
Tous les jours sauf mardi: 9h-18h

nocturnes mercredi et vendredi jusqu'à 22h
Accès avec le billet d'entrée du musée, 10€, gratuit pour les moins de 18 ans
l'exposition est prolongée jusqu'au 4 juin

                                                          LIU jiejing 10277114

Edouard Manet et la modernité au Musée d'Orsay

                                   Le Torero mort, 1864-1865 Huile sur toile Washington, The National Gallery of Art
                                         © Widener Collection, Image courtesy National Gallery of Art, Washington             










Dans cette exposition, Édouard Manet présente 84 œuvres.

Édouard Manet est né le 23 Janvier 1832 à Paris.il est un peintre français majeur de la fin du 19ème siècle. Il est un peintre d’histoire, mais il est surtout considéré comme le père de l’impressionnisme, mais n’a jamais participé à des expositions sur ce mouvement. Il décline même une invitation à la première exposition impressionniste de 1874.Manet n’est pas insensible à la façon de peindre des jeunes artistes qu’il fréquente : sa touche se fait plus claire et sa façon de faire scintiller la mer fait forcément penser à leur nouvelle façon de peindre. Un Bateau en mer, soleil couchant est comme un clin d’œil à Monet, qu’il connaît bien. Il a été influencé par les peintures de Monet, Van Gogh, Cézanne ainsi que de nombreux artistes émergents. Manet a lui aussi influencé des artistes avec son style de peinture en Espagne et au Japon. Il utilise des couleurs claires et abandonne les couleurs sombres.
Dans les années 1870-1880, il s’intéresse à la société de son époque, des brasseries au beau monde, « la Serveuse de bocks », des femmes élégantes dans des robes blanches froufroutantes, au milieu des fleurs et de la verdure. L’intérêt de ce républicain convaincu pour l’actualité politique se retrouve aussi dans son art.



 
Édouard Manet Amazone / l'été, 1882 Huile sur toile, 74 x 52 cm Madrid, Fondation Thyssen-Bornemisza© Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid

Édouard Manet Le fifre, 1866 Huile sur toile, 1,61 x 0,97 m. Paris, Musée d'Orsay© Musée d'Orsay 





Manet, inventeur du moderne, Musée d'Orsay, 1 rue de la Légion d'honneur, 75007 Paris
tous les jours sauf lundi, 9h30-18h, le jeudi jusqu'à 21h45 et soirées exceptionnelles les samedis jusqu'à 20h
Tarifs: 10€ / 7,5€


SHU Chen  L3 Arts Plastiques N d'etudiant  10272864
Van Dongen au Musée d'art moderne
 
Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris expose Kees Van Dongen, fauve néerlandais et figure de l'art moderne
Avant la première guerre, Van Dongen expérimente ses couleurs à Montmartre puis à Montparnasse, où il fréquente l'avant-garde artistique, de Derain à Picasso. Il sera ensuite le portraitiste des années folles.

110 peintures, dessins et céramiques sont exposées au Musée d'art moderne jusqu'au 17 juillet 2011.

                           
                   Le Chapeau rose, 1907 © Musée Fabre de Montpellier, photo Frédéric Jaulmes © ADAGP, Paris, 2011                            

                              
    Kees Van Dongen Le Sphinx, 1925 © Musée d'Art Moderne de la ville de Paris/Roger-Viollet © ADAGP, Paris 2011
                                    
L'exposition s'est concentrée sur la période 1895-1931, la "bonne période de l'artiste", selon Sophie Krebs, co-commissaire de l'exposition. Sa créativité est alors au mieux, alors que, plus tard, Van Dongen a eu tendance à se répéter, se limitant à des portraits mondains.
Kees Van Dongen, Le Doigt sur la joue, 1910, Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam © ADAGP, Paris 2011Kees Van Dongen (1877-1968) est né dans une famille de la petite bourgeoisie et grandit dans un faubourg de Rotterdam. Son père dirige une malterie. Il fait des études artistiques et fréquente les cercles anarchistes et symbolistes. Il va pour la première fois à Paris en 1897 et s’y installe définitivement deux ans plus tard.

Au tournant du siècle, Van Dongen peint dans un style impressionniste le Sacré Cœur, le matin, dans une brume rose et jaune pâle, ou sous un grand ciel laiteux. Puis, sous l’influence de Signac, il peint des paysages pointillistes.

A partir de 1905, Van Dongen fréquente le Bateau-Lavoir, rencontre Derain et Vlaminck. Son style change, il se met à souligner ses figures d’un trait bleu ou rouge. Voisin de Pablo Picasso, il peint la compagne de l’artiste espagnol Fernande Olivier nue, un drap tenu sur la poitrine, l’œil dessiné d’un seul trait épais et la peau éclatant dans des teintes jaune, vert, rose.

Modjesko, un chanteur soprano travesti, saisi dans une lumière artificielle, est représenté dans des couleurs extravagantes : sa peau jaune vif est soulignée d’un trait rouge.

En 1910 Van Dongen voyage en Espagne et au Maroc où ses couleurs deviennent encore plus éclatantes. Il peint des femmes aux châles sophistiqués, des filles à la peau rouge et aux grands yeux soulignés de kohl.

Van Dongen, Fauve, anarchiste et mondainMusée d’Art moderne de la Ville de Paris, 11, avenue du Président Wilson; 75116 Paris, 01 53 67 40 00
Tous les jours sauf lundi et jours fériés, 10h-18, nocturne le jeudi jusqu'à 22h
tarifs: 10€ / 7,5€ /5€ (gratuit pour les moins de 14 ans)
du 25 mars au 17 juillet 2011
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LIU jiejing    10277114

mercredi 25 mai 2011

exposition de marc trivier










Exposition de Marc Trivier, photographies de 1980 à 2010.

L'oeuvre du photographe belge Marc Trivier fait l'objet d'une rétrospective à la Maison européenne de la photographie. Une centaine de ses photos y sont exposées, parmi lesquelles des portraits d'artistes ou d'aliénés côtoient de saisissantes images d'arbres et d'animaux.



Le photographe Marc Trivier est encore trop peu connu en France. Né en Belgique en 1960, il a pourtant été remarqué dès les années 1980 pour ses portraits d'écrivains et d'artistes.



On lui doit une impressionnante série de portraits : Michel Foucault, Nathalie Sarraute, Francis Bacon, Samuel Beckett... ou encore le portrait plus récent du poète palestinien Mahmoud Darwich, en 2008.


Pour réaliser ces portraits, le photographe suit toujours le même protocole : il fait généralement poser ses modèles chez eux, assis face à l'objectif. Au final, ses images en noir et blanc et en format carré sont toujours frappantes et dépouillées de tout artifice.


Par ailleurs, Marc Trivier a réalisé des portraits de patients d'hôpitaux psychiatriques, sans aucune mise en scène, aucun effet de lumière ou aucune dramatisation particulière. Il a aussi photographié comme s'il s'agissait de portraits des arbres solitaires et des animaux promis à l'abattoir.

Lorsque j’ai vu ses œuvres, j’ai constaté qu’il essaye souvent de représenter des traits irisés de visages, dans l’aplat grisâtre d’une main isolée. Il y a des lumières blanches sur fond très blanc, ou des jeux de lumière sont souvent utilisés.

C’est la première fois que je visite son exposition. Il fait de la photographie il y a 35 ans. Ses œuvres se centrent sur les incidents du quotidien, il met en scène le hasard et le paradoxe. Je pense que chez cet artiste, les frontières entre l’objet d’art et l’environnement du quotidien sont délibérément brouillées, que l’art et la réalité sont volontairement mélangés.



  
La Maison européenne de la photographie présente


du 9 février au 3 avril 2011





    SHU Chen  L3 Arts Plastiques N d'etudiant  10272864