jeudi 9 juin 2011

Hervé cossi Attigla: « L’artiste plasticien doit se faire connaître avec des preuves »

j'ai rencontrais cet artiste depuis 4 moi et je le poser des question sur l'artiste et son metier .



il Né le 11juillet 1976 à Gbéhoué dans le département du Mono, Vianney Hervé Cossi ATTIGLA alias « AVHEC » fait de son existence l’innovation de l’art plastique au Bénin et dans la sous-région. Ce jeune béninois engagé dans le métier d’art plastique, de décoration, de calligraphie et de sérigraphie depuis bientôt 10 ans a honoré son pays dans la sous-région à travers ses différentes oeuvres. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Hervé Cossi ATTIGLA nous parle de ses premiers coups de pinceau, de ses expositions au Bénin comme à l’étranger et son vaste programme pour la valorisation de l’Art plastique au Bénin.

L’Evénement précis : Vous êtes artiste plasticien depuis bientôt 10 ans. Dites- nous un peu comment vous y êtes parvenus ?

Hervé Attigla : C’est en 1996 que j’ai commencé le dessin dans les ateliers de fortune comme la plupart des apprentis qui n’ont pas un grand soutien. Mon talent d’élève dessinateur a très tôt séduit mon entourage. Mais le destin a voulu à un moment que j’abandonne le dessin pour continuer les études. Après quelques années sur les bancs, je suis revenu à mon atelier de dessin où j’ai commencé ma formation proprement dite. J’étais là quand, un jour, on me sollicite pour un stage au musée d’Abomey. Mon talent n’a pas laissé indifférent l’artiste plasticien béninois Ludovic FADAIRO qui m’a amené à Cotonou. C’est donc le début d’une aventure au cours de laquelle, j’ai accumulé des expériences et qui fait de moi aujourd’hui, l’un des artistes plasticiens de mon pays.

Parlez- nous un peu des difficultés que vous rencontrez dans l’exercice de ce métier ?
Les difficultés sont aussi nombreuses et on ne peut pas tout le temps les énumérer. Mais il faut dire que les artistes plasticiens béninois aiment évoluer individuellement contrairement à ce qui s’observe dans les autres pays de la sous-région. C’est un défaut au niveau des artistes plasticiens béninois qui ne savent pas encore que c’est l’union qui fait la force. Ce n’est pas facile pour un artiste d’émerger seul. Nous produisons des oeuvres que nous n’arrivons pas à vendre. Parfois, on expose les oeuvre mais qui sont minimisées. Il faut aussi signaler qu’il y a parmi nous des brebis galeuses qui sabotent à travers leur comportement, le métier. Je ne cesse d’ailleurs jamais de leur dire chaque fois que j’ai l’occasion qu’on ne devient pas artiste, on naît artiste.



Faites-nous un bilan de vos différentes expositions ?
Je peux vous dire que j’ai exposé un peu partout au Bénin. Mes Å“uvres sont bien connues du public béninois même s’ils sont peu nombreux, les gens qui les achètent. J’ai exposé déjà au Centre Culturel Français (ccf), au Centre Culturel Chinois, au Centre Culturel Finlandais et je suis actuellement en pleine exposition au Centre Culturel Américain. Plusieurs autres lieux tels que « Art artistique Bénin », Bénin-Marina hôtel, Médiathèque des diasporas, Restaurant Chez Monique à Abomey, la mairie de Porto-Novo et chez le premier chancelier du Bénin à Porto-Novo€¦ ont aussi accueillis mes Å“uvres. Dans la sous-région, j’ai participé à des résidences à Lomé, et à Print meeting au Nigeria, j’ai participé encore à une résidence en peinture au Nigeria cette année. J’ai exposé dans la cave de petit Paris au Burkina-Faso. Je suis très sollicité dans la sous-région où mes Å“uvres sont appréciées. Je me rappelle encore mon exposition à Dakar à la salle d’exposition de Léopold Sédar Senghor et au village des arts à grand Yoff. Par ailleurs, j’ai exposé à sainte Anne Marie de Dakar, une école de grande renommée.




Comment liez-vous vos métiers secondaires c’est à dire la sérigraphie, la calligraphie et celui de plasticien ?
La sérigraphie et la calligraphie m’aident beaucoup à joindre les deux bouts.



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